L'Univers... le seul résultat possible ?
- Pascal Guillon
- 8 dic 2016
- 1 Min. de lectura

Nous regardons habituellement notre environnement, le monde en général, comme un tout, fini, presque né en l’état. Tout paraît s’emboiter parfaitement comme un puzzle, les espèces se complémentent, chacun un rôle à jouer, et les déséquilibres surviennent si un acteur disparaît ou est remplacé par un autre plus agressif. Tout semble comme si les espèces ‘qui cadrent’ avaient survécu, suivant les lois de l’évolution darwinienne, et les espèces inadaptées avaient disparu.
Ce faisant nous passons outre le fait que cet univers, cet environnement, EST l’ensemble de ces espèces et acteurs. Un équilibre est remplacé par un autre, et ce que nous voyons en est résultat. La question que l’on se pose rarement est : ces espèces aurait-elles pu être autrement ? Auraient-elles pu fonctionner d’une autre façon ?
Il se pourrait que la vie basée sur le carbone ne puisse fonctionner qu’avec de l’eau. Que les espèces avancées de la vie animale ne puissent exister qu’à l’aide de l’oxygène. Que la génération de bouse lors des déjections des vaches ne pouvait conduire qu’à l’existence de mouches qui y pondent leurs œufs. Le fait que certaines espèces produisent des rejets va toujours associé à l’émergence d’une espèce qui s’en alimente. Et peut-être même que l’interaction entre les grands (mammifères, par exemple) et les petits (insectes ou protozoaires) est automatique : aucune espèce évoluée n’est indépendante d’espèces plus primitives. Sans doute parce que lors de l’évolution les choses se sont faites petit à petit, et que ce lien actuel est la preuve d’une relation antérieur datant d’une époque où les deux organismes étaient moins lointains. (…)
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