Incertitude et incertitudes
- Pascal Guillon
- 8 dic 2016
- 1 Min. de lectura

En 1924, Heisenberg a démontré l’existence du principe d’incertitude qui porte son nom. Selon celui-ci, il n’est pas physiquement possible de mesurer exactement la vitesse ET la position d’une particule. En effet, le fait de mesurer provoque une distortion qui invalide partiellement la mesure : c’est l’explication pour le commun des mortels. La théorie démontre rigoursement cette incertitude. En quelque sorte, il faudra nous faire une raison : il est impossible de tout avoir. Une des données restera incertaine.
Evidement, nous ne connaissons pas le futur, ce qui est le trait le plus manifeste de l’incertitude humaine sur notre propre condition. Mais l’idée d’incertitude se présente sous une troisième forme : le fait de ne pas savoir si le chemin que nous empruntons est le bon, et la quasi impossibilité de prendre certaines décisions.
Il va de soi que les choix que nous faisons se révèlent adéquats ou inopportuns avec le temps. Le recul permet seul de véritablement juger les décisions. Mais évidement le paradoxe auquel nous devons faire face est que les décisions DOIVENT se prendre aujourd’hui, ou ne pas se prendre. L’attentisme est en effet une tendance facile à adopter, remettre au lendemain, attendre, voire simplement ne pas se décider.
(...)
Comments