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Les médias : sensationnalisme et déprime

  • Foto del escritor: Pascal Guillon
    Pascal Guillon
  • 26 nov 2016
  • 2 Min. de lectura

Si vous regardez encore le journal télévisé, vous verrez d’abord une série de nouvelles déprimantes, que ce soit sur une quelconque guerre à 3000 km d’ici, sur des familles détruites par un accident ou un assassinat, des voyous qui en font voir à leur entourage, des attaques dans le métro, etc... La liste est sans fin, il suffit d’allumer la télé à peu près n’importe quel jour – sauf en période de JO ou de Coupe du Monde… Et bien entendu, tout cela nous est montré – afin de développer notre objectivité, sans doute – avec force vidéos en direct, certains d’entre eux enregistrés depuis un téléphone portable oú l’on distingue à peine les protagonistes de l’histoire. Vous entendrez ensuite parler d’untel qui se fait mousser sur un quelconque sujet, le plus souvent en critiquant les autres – pour gagner son bâton de maréchal dans l’Olympe des ‘célébrités’ vénérées pour leur faculté à fasciner les masses. Leur CV est en général aussi léger que leur vocabulaire – le but des médailles qu’ils recherchent étant peut être de donner du poids à l’affaire… Les médias veulent vendre – et en tant qu’entreprises c’est légitime, et même tout à fait indispensable. Il veulent donc des clients, et cherchent à en attirer. Les ‘informations’ ne sont ici qu’un produit parmi d’autres, comme Loft Story et autres Big Brother. Qu’y peuvent-ils si les infos tristes et sanglantes vendent autant que le dernier mariage de JL avec BA, c’est à dire beaucoup plus que l’histoire de ces jeunes entrepreneurs qui bossent comme des damnés pour faire avancer les choses ? Par ailleurs, rendement oblige, si l’on peut tirer parti d’une histoire pendant plusieurs jours, pourquoi s’en priver ? Mais les histoires les plus courtes sont les meilleures, et le tsunami de 2006 n’était intéressant que les 2 premières semaines. Pour le tremblement de terre de Haiti, une semaine suffira… La confiance en notre monde, en ce qui est possible et en ce que l’on peut soit même accomplir, est le moteur le plus puissant pour avancer. D’autres moteurs existent, comme la nécessité propre ou des pressions reçues, mais ce sont tout au plus que des pis aller, qui reviennent à pousser une voiture dans une pente : vous irez peut-être vite, mais ce n’est pas comme ça que vous gagnerez la course. Comment peut-on espérer nous donner confiance – en soi ou en ce monde – en nous bourrant la tête d’exactions lamentables -faits de délinquants certaines fois en cols blancs, d’attentats à répétitions en Irak, ou d'assassinats en masse au Mexique ? Tel Hercule, interprété par Fernandel, je souhaiterais lire dans les journaux le matin, non pas la nouvelle du déraillement du train Paris-Lyon, mais plutôt la bonne nouvelle selon laquelle il est arrivé en avance ! Mais ça, ça frise la science-fiction.

La confiance est indispensable : créons-la !


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